Un petit aperçu de mes trois jours en solo à Copenhague avant mon arrivée à Malmö...
Je suis à l’aéroport de Copenhague, j’attends Perrine (une fille de l’Iep qui vient également à Malmö ce semestre).
Attablée à une table de Burger King j’ai vue sur le hall de départ avec tous ces petits voyageurs qui s’agitent.
Je viens donc de passer 3 nuits à Copenhague dans une auberge de jeunesse et ce soir je dormirai dans ma chambre universitaire.
Le vol depuis Biarritz s’est bien passé, j’ai découvert les joies de l’avion, j’étais comme une petite fille à m’émerveiller de tout, j’aurais bien aimé comprendre ce que disait le pilote pour m’extasier sur la température qu’il faisait dehors durant le vol mais hélas il parlait en danois.
Arrivée à Copenhague de nuit, c’était joli mais pas autant que le départ depuis Biarritz avec l’océan au bout de la piste de décollage, les toits des maisons basques et leurs piscines bleu lagon (je peux bien me permettre un peu de chauvinisme).
J’ai attendu le bus une petite demie-heure dans la chaleur des nuits de Copenhague, et là aucune ironie il faisait chaud ! Je regrette déjà de ne pas avoir pris de vêtements légers…
J’arrive à l’auberge de jeunesse, on me désigne ma chambre je m’installe dans le noir sur mon lit (superposé) en essayant de ne pas déranger mes 4 colocataires.
Il fait chaud et j’entends le bzz des moustiques, mais je suis tellement fatiguée que je les oublie vite.
Lendemain debout à 7h30, lumière intense dans la chambre, 1ere douche danoise (d’abord froid… et ensuite froid) j’ai appris plus tard que j’avais utilisé la seule douche cassée de l’auberge ! Petit déjeuner copieux à la cafétéria avec buffet à volonté, charcuterie, poisson fromage… j’opte pour les tartines beurrées et le fromage blanc avec une confiture de fruits rouges, pas très dépaysant mais rassasiant, ( pour l’anecdote le lendemain j’ai tenté le fromage avec des petites graines dedans… au début c’est du fromage et ensuite quand tu attaques les petites graines c’est… un peu mentholé je trouvais, bref à retenter une autre fois quand mon estomac sera un peu plus scandinave !)
Direction la réception pour demander de l’argent liquide… on ne peut pas. Donc elle m’indique le centre commercial le plus proche, c’est toujours tout droit, pendant 25 minutes facile à trouver. Ce doit être facile quand on prend la bonne direction dès le début parce qu’au bout d’une heure et quart je suis au milieu d’une zone industrielle et pas l’ombre d’un autre piéton alentour. Je demande mon chemin vers le centre ville et au final j’y arrive ! Pas de distributeur en vue mais des gens c’est déjà ça. Première chose surprenante, les gens bronzent en maillot sur tous les espaces verts qu’ils peuvent trouver. Finalement je trouve une banque, je vais manger (Mcdo pour le dépaysement toujours) et je marche encore, il faut savoir que je fais du nawak tourisme, une formule très intéressante qui consiste à aller n’importe ou si possible en suivant des gens qui ont l’air de savoir ce qu’ils font. Je commence à fatiguer alors je vais à l’office de tourisme de Copenhague où je trouve une vraie carte. Je pars à la recherche des vélos gratuits que la ville met à notre disposition mais impossible d’en voir, alors finalement je vais voir la petite sirène. Une fois que ça c’est fait je me dis qu’il faudrait que je pense à rentrer, l’idée de tout refaire à pied me prend à l’estomac alors je cherche un autre moyen, je ne vois aucun arrêt du bus 30 celui qui me ramènerait à l’auberge alors je me décide à y aller en métro. Je me débrouille pas trop mal et j’arrive à Bella center à 20 minutes à pied de mon auberge. Je suis épuisée et je vais me coucher avec un espoir, demain je louerai un vélo !
Effectivement le lendemain toutes mes activités tournent autour de cette recherche, je repère une publicité sur la carte, repère le numéro du magasin et son emplacement, je repère la station de bus la plus proche pour pouvoir y aller et c’est parti. Je prends le bus, et fait le reste à pied, j’arrive devant le merveilleux panneau rent a bike et j’en rent un ! Le vendeur est mort de rire quand je monte dessus parce que déjà il est trop haut, il baisse le siège au maximum mais ensuite impossible de commencer à pédaler parce que on ne peut pas reculer la pédale pour démarrer avec le pied qui nous arrange, je ne sais pas si c’est clair mais je ne pars déjà pas en confiance… J’avais repéré le jardin botanique et je pensais y aller mais je me rends compte qu’il faut que je traverse une rue pour y aller, wow le truc impossible ! Les voitures vont vite, les cyclistes vont vite… et moi je manque de tomber à chaque fois que je redémarre ! Je décide alors de reprendre mon concept nawak mais cette fois ci en tant que cyclo touriste, je suis les pistes cyclables, tourne le plus souvent à droite parce qu’il n’y a rien besoin de traverser ! Mention spéciale aux antivols danois qui sont intégrés au vélos on le bloque et on récupère la clé pour partir et quand on revient la clé se bloque à l’intérieur et on ne peut pas la perdre. La veille je m’émerveillais de la confiance qu’avaient les gens en leur concitoyens pour laisser les vélos sans cadenas mais en fait je me suis rendue compte qu’ils sont presque tous équipés de ce mécanisme très discret !
Je me fais des petites frayeurs, j’arrive jusqu’à une zone industrielle, oui encore une à croire que j’aime ça. Je fais demi tour, je me repère sur ma carte etc etc. Finalement je commence à prendre confiance et donc je traverse des rues ! Et j’arrive au jardin botanique ! très joli, je me permets une petite sieste sur un banc pour me remettre de mes émotions.
Je remonte sur mon vélo et décide de faire quelques tours encore avant de le ramener, je me perds un peu encore, reviens sur mes pas. Je repère la rue du rent a bike mais toute à ma joie je ne vois plus rien autour de moi je m’arrête pour pouvoir traverser la rue et paf une femme me rentre dedans. Elle m’insulte en danois je bredouille un sorry et je décide de finir le voyage à pied.
Conclusion :
Copenhague est très bien aménagée pour les cyclistes, chaque rue quasiment est divisée en trois partie , la route, un micro trottoir la sépare de celle pour les cyclistes et un trottoir pour les piétons.
Quand tu as un vélo, mais nulle part où aller tu te fatigues vite.
Les gens sont très respectueux de la loi, les seules personnes à contre sens sont des touristes et les gens traversent quasiment toujours sur les passages piétons.
Phénomène étrange, quand tu as trouvé ce que tu cherchais, tu trouves plein d’endroits où trouver ce que avant tu cherchais ! Exemple, une fois sur mon vélo je voyais des vélos gratuits partout ! et une fois de l’argent liquide dans mes poches je voyais des distributeurs partout.
Et dernière information qui intéressera sûrement mon papa, ici dans les feux tricolores, juste avant de passer du rouge au vert, le feu orange s’allume un instant en même temps que le rouge pour signaler un passage imminent au vert.
3 commentaires:
Rha ça me rappelle mes débuts à Singap...
Et macdo, forever... ^^ putain c'est quand même vachement meilleur le whooper with cheese. Ca, ça déchire sa mémé.
mdr2 en lisant ton article!!!
Et pour ton papa; en angleterre c'est pareil pour les feux tricolores!
Sinon magic le moment où la mémé t'ai rentré dedans. Alala, je me suis revue à marcher sur les pistes cyclables de copenhague parce que mis à part la route pour les voitures, c'était le seul endroit où la neuge était enlevé... oui les piètons devaient marcher sur les trottoires enneigés, et donc on manquait de se casser la gueule tous els trois pas, dès qu'on prenait un peu d'assurance en fait.
Je vois qu'il y a d'autres articles, alors je m'empresse de lire tout ca, de mon ordi portable!! yesss!!! ^.^
Et bin ici aussi c'est pareil pour les feux, comme ca au moins ils sont sur de pouvoir dire aux flics : " bin quoi il etait juste orange bien mur le feu"...
rasta, reine des blagues nulles...
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