mercredi 24 octobre 2007

Stockholm


Deux filles, un sac de randonnée quechua, des gaufrettes, des pommes, des briquettes de jus de fruit, du pain polaire et du beurre de cacahuète… c’est la grande aventure.

23h00 – 6h00 charmant voyage dans un train pas couchette… Un peu cassées mais ultra motivées on mange un peu, et on se met en recherche de notre hôtel… couchsurfing qu’il s’appelle ! Métro et ensuite quelques mètres à pied… manque de bol on se trompe de chemin et on se retrouve à marcher sur la bande de béton au milieu d’une 2x2 voies. Ça ne peut être qu’une erreur, je suis sûre que personne ne veut notre mort ! après vérification effectivement en prenant la carte dans l’autre sens, on arrive devant une charmante maison ! Le propriétaire est adorable, Hanni un égyptien d’une quarantaine d’années, on pose nos affaires, il nous offre un thé avec des biscuits, on papote un peu et on décide de partir pour notre premier jour !

Stockholm, c’est une ville superbe, répartie sur des milliers de toutes petites îles ! Le temps est avec nous, on passe donc la matinée sur l’île de la vieille ville, à se perdre dans les petites ruelles comme on nous l’avait conseillé.

Midi. Moment magique, le changement de la garde royale dans la cour du palais. Impressionant de précision et de sérieux. Juste un instant inoubliable, le général qui grogne quelque chose au public, Perrine et moi qui nous regardons, non on a du mal comprendre !

Et non, la fanfare militaire commence à jouer dancing queen, d’abba. La foule qui tape des mains et qui fredonne. Les japonaises à coté de nous qui veulent absolument connaître le nom du groupe pour pouvoir le télécharger en rentrant.

Après une heure à rester debout dans l’ombre on était plus que frigorifiées, on court se réchauffer dans l’église la plus proche.

On finit la journée sur l’île la plus proche de la vieille ville, il est 17h30 on est épuisées et il commence déjà à faire nuit ! On retourne donc chez Hanni qui nous concocte un petit plat et à qui on cuisine un gateau au chocolat. On finit la soirée à discuter, et on se couche prête à affronter la journée du lendemain.

dimanche 14 octobre 2007

c'est pas si facile

Je crois que je ne m'étais jamais sentie française avant d'être ici. Peut-être parce que je viens du pays basque et que chez nous on n'a jamais adoré porter les couleurs de la république. Mais ici, je dois bien avouer que c'est plus fort que moi. Le pire c'est que je m'en rends compte en regardant des matchs de rugby...
Les français de toute façon ils sont arrogants, de mauvaise foi, et ils ne savent pas parler anglais... Ces quelques vérités j'ai pu les dire moi même, surement parce que bêtement je ne m'inclue pas dans le lot des gens trop plein de certitudes et surs d'eux même...
Alors quand on me dit, t'as des côtés très français, ben je le prends mal... surtout quand c'est parce que j'ai mal pris la défaite contre l'Angleterre?
Je ne peux pas le nier, j'ai été déçue que la France perde, autant que j'étais euphorique la semaine dernière... Peut-être que tout est exacerbé ici, même le nationalisme. Et que ça me plaise ou non on m'associera forcément à ce que représente la France à l'étranger.
D'abord à Paris, ensuite à la bonne cuisine, aux desserts surtout, au french kiss...
Ensuite ce qui est intéressant à voir ici c'est les réactions des pays étrangers à certains aspects de notre politique intérieure...
Vous les accueillez mal vos immigrés, alors forcément ils brulent des voitures après...
Mais votre nouveau président, il est pas raciste?
Et vous en avez pas marre de contester n'importe quelle décision que prend le Royaume-Uni en Europe?
Mais être française ici c'est aussi être trop bluffée d'entendre Plastic Bertrand et "ça plane pour moi" en boîte, s'émerveiller de tous les restaurants qui ont des noms familiers ici, " le fil du rasoir ou les trois roses" mais surtout se retourner à l'entente d'un "fais attention ma chérie" et d'engager la conversation avec une petite fille de 5 ans qui vous bredouille un "merci!"
Comme quoi je vais même finir par peut-être l'accepter...

mercredi 3 octobre 2007

Ibuprophène et compote de pomme

ça a commencé dans la soirée par l'impression que quelque chose était coincé dans ma gorge, durant la nuit j'ai rêvé que l'australie m'empechait d'avaler ma salive... Le lendemain je me réveille fatiguée, la gorge enflée et en feu, mes amygdales essayant de se toucher... Je pars chercher du réconfort auprès de Perrine, on essaie de contacter un docteur... Manque de bol le répondeur est en suédois...
Je vais voir Sofia, une suédoise de mon étage, le téléphone à la main pour qu'elle me dise ce qu'on me veut, elle appuie sur une touche et m'annonce qu'il y a déja trop de monde, que pour avoir un rendez vous il faut appeler avant 8h du matin.
Je comate un peu dans la cuisine du 5eme pendant que perrine me prépare une tisane, joe un ghanéen s'inquiète est pret à m'amener à l'hopital (d'ailleurs depuis ce jour il me demande si ça va mieux à chaque fois qu'il me voit). La c'est la décision finale, il me faut des pastilles à sucer.
Opération pharmacie...
Les larmes aux yeux j'explique à un pharmacien impassible que j'ai du mal à avaler, que ma gorge eest "big and red", j'obtiens des pastilles et de l'ibuprophène. Je rentre à Ronnen comme un zombie et je pars directement me coucher. Réveil 6h plus tard, mieux mais faible.
Perrine joue à l'infirmière et vient me visiter régulièrement. Je prends mes cachets conscienscieusement sauf que la au moment de l'avaler, paf il reste coincé. J'essaie alors de le recracher dans le lavabo, mais impossible! Je regarde alors au fond de ma gorge pour voir si on voit quelque chose et là révélation, j'étais en train d'essayer de recracher ma glotte. Tellement grosse qu'elle cognait contre mes amygdales.... Magic moment.
Opération remise en forme...
Si je mangeais un truc ça irait peut etre mieux... Mais quoi? Je me prépare un menu pour octogénaire édentée, mix yahourt compote de pomme confiture de myrtille... Bon et plutot rassasiant.
Auto diagnostic, pas de points blancs ni de fièvre, angine classique, pas besoin de médecin!
Après deux jours cloitrée de ce menu, de sommeil et de médicaments... Je suis really much better!
Tellement mieux que j'écrirai peut-être même un article avant 15 jours...
Et pour les impatients... On peut manger 1 kilo de gouda en deux semaine grâce à une astucieuse rape à fromage qui fait des tranches toutes fines, tellement qu'on ne se rend presque pas compte qu'on en mange, c'est un peu notre meilleure ennemie. On mange du gouda sans faim, ni fin... Le seul moyen de s'arrêter c'est de ne plus en acheter...